Vendredi 16 mai 2008 à 17:19
je déteste les facteurs,
je déteste les partiels,
je déteste le bruit de l'ordinateur,
je déteste l'orage au mois de mai,
je déteste les gens hypocrites,
je déteste retourner à Lyon,
je déteste les grands patrons,
je déteste la microéconomie,
je déteste les carottes vichy,
je déteste apprendre par cœur
et pardessus je déteste les gens qui se plaignent…
Jeudi 15 mai 2008 à 21:45
ON ME PARLE?
On me parle de LIBERTE? Alors que tout le monde est épié, traqué, fiché? Alors que tout doit être fait avec le consentement de tel ou tel organe? Alors même que notre liberté morale est affectée par la massification des esprits perpetrée par des médias unilatéraux? Alors que la libre-pensée est jugée sectaire? Alors qu'un pseudo-terrorisme jugé ultra-menaçant pour notre civilisation est donné pour prétexte à la multiplication des contrôles, des suivis, des espionnages politiques? Alors que nos libertés individuelles reculent un peu plus de jour en jour?
On me parle d'EGALITE? Alors que l'égalité ne concerne qu'une minorité suffisamment supérieure pour avoir conscience de ce mensonge? Alors que des milliers de SDF dorment dans la rue pendant que d'autres gagnent de l'argent en contrepartie de leur seule existence? Alors même que la "fracture sociale" (cette si jolie formule comble même de la démagogie politicienne) n'a jamais été aussi profonde? Alors que l'instruction et l'éducation dite républicaine, seul facteur potentiel de véritable cohésion sociale, est sur le point de devenir la réserve d'une minorité fortunée? Alors que l'accès à la culture sublime la dominance des élites?
On me parle de FRATERNITE? Alors qu'on encourage la délation? Alors que l'esprit des Lumières est sans cesse renié? Alors que l'individualisme entre tambours battants dans nos vie? Alors que dans une société où les outils "de communication" n'ont jamais été si performants, on n'a jamais aussi peu communiqué? Alors que l'intérêt particulier prime désormais systématiquement sur l'intérêt général? Alors que chacun est prêt à renoncer à tous ces acquis obtenus par une lutte des plus solidaires et fraternelles?
On me parle de DEMOCRATIE? Alors qu'exemple est pris sur ces si grand pays (américain, russe, italien, et autres...) ?Alors qu'on copine avecles plus grands dictateurs qui ont du sang sur les mains, pour quelques poignées d'euros et d'armes?
On me parle de REPUBLIQUE? Alors que l'argent est érigé en guide suprême, et insatauré comme nouvel opium du peuple? Alors que l'Ecole républicaine est démontée pierre par pierre? Alors que les valeurs républicaines fablissent sous le poids de l'argent, et de la gloire?
Eh bien qu'on ne me parle plus...
Jeudi 15 mai 2008 à 14:46
1) Ne jamais rien attendre des autres, on mieux on n'a rien, au pire on est deçu ;
2) Se suffire à soi-même, ce qui nécessite une certaine imagination (à développer!) ;
3) Ne pas desservir sa cause en servant celle des autres ;
4) On n'est jamais si bien servi que par soi-même ;
5) Se dire qu'on est tous tout seul, mais que les autres ne s'en sont pas encore rendus compts, ils sont doncmoins lucides que vous ;
6) La seule personne dont vous pouvez être sur qu'elle ne vous trahira jamais, c'est vous ;
7) Ceux qui sont là quand ça va, on ne sait pas si ils seront encore là quand ça n'ira plus ;
8) Vivre seul est un moindre mal ("pour ne pas vivre seul, on fait des cathédrales, où tous ceux qui sont seuls, s'accrochent à une étoile...")
UNE DETTE ENVERS LA SOLITUDE
Jeudi 15 mai 2008 à 14:30
Moi aussi, comme John, je veux trouver le sens... Le sens de tout, le sens de rien! C'est difficile de se tromper, ça l'est encore plus de ne pas savoir!
Révolutionnons-nous!
C'est une longue histoire, qui ne vaut pas la peine d'être racontée!
Je ne suis pas comme, je suis juste universellement et uniformément moi!
Mercredi 14 mai 2008 à 11:46
Avais-je d'autre choix que de recommencer ce blogounet avec un article sur ce merveilleux week end avec la Bande à Bébert?!
Je ne crois pas...
Un de plus, un deces week end, comme toutes les années, à la hauteur de mes espérances!
Linoune, Moncanou, Sasou, Nane, Machéridamour, et Monchoualacrème... Que du bonheur! Malgré l'absence de notre pionnier masculin (notre Apollon), et de Charlotte, ce fut une enclave de bonheuretde simplicitéau creux d'un quotidien tristounet!
Je tiens à vous dire que, si vous m'avez fait comprendre que j'étais le stéréotype de l'anti-société, j'ai aussi compris ce week end que le bonheurrésidait dans des choses si simples qu'on en oublie leur existence...
Du vélo avec mon grimpeur et ma descendeuse préférées (malgré le fait que la descendeuse se soit fait virée de l'équipe!), des soirées prolongées avec ma Chéridamour, des discussions que l'on tente de rendre intéressantes avec Sasou, des petites photos débiles avec Nane, des volage de duvet à mon Canou, des couinches, des trouducs, sans oublier les keums (solidaire?!)
Bref, en attendant ma chanson [...], et de retrouver tout ce beau monde, j'arrête le racontage de vie, je fais un gros bisous à mes camarades de chambrée, et vous dit à très vite...
Ca, j'oublierai pas...