Je n'avais jamais compris pourquoi les gens disaient que c'était difficile pour ceux qui partaieint, mais pas autant que pour ceux qui restaient ...
Aujourd'hui, je comprends. Je ne comprends que trop bien!
Mais je ne vais pas me laisser abattre. J'attendrai, je les attendrai, j'attendrai leur retour.
Je suis là vie ...
choux-avec-creme
Choux avec crème
Lundi 12 juillet 2010 à 18:45
Lundi 12 juillet 2010 à 18:44
En étant loin pendant 5 mois, je me suis rendue compte à quel point j’aimais tout ce que je n’avais pas là-bas, vous y compris. Après avoir passé ces cinq mois à douter de tout, à perdre confiance en moi, à m’enfoncer dans ma solitude en ayant l’impression de ne plus jamais pouvoir en sortir. j’ai décidé, avec vos précieux conseils, de rompre l’inertie et l’ordre des choses qui faisaient de moi la guenille seule et triste que j’étais là-bas, pour un retour non sans risque mais qui fut au-delà de toutes mes espérances. J’avais peur d’atterrir là où je n’aurais plus eu de place, d’être déçue, de ne pas trouver ce à quoi je m’étais attendue. En effet, je n’ai pas trouvé ce que j’attendais, j’ai trouvé mieux, tellement mieux, j’ai trouvé des preuves de bonheur, j’ai découvert une nouvelle vie où ma place était celle que j’avais toujours voulue.
Puis, pendant les cinq mois qui ont suivi, j’ai eu l’impression d’être heureuse. Parce que le bonheur, c’est certainement comme l’amour, ça n’existe pas, il n’y en a que des preuves. Et qu’est-ce que j’en ai eu des preuves de bonheur, depuis cinq mois. Parce que je me suis vraiment sentie à ma place. Parce que j’avais en permanence ce sourire niais sur les lèvres. Parce que je savais que j’étais là, que vous étiez là, que nous étions là ENSEMBLE. Même si j’étais seule– parce qu’on est toujours seule – je l’avais oublié. Ce qui me place dans une posture bien délicate aujourd’hui : je vais devoir réapprendre. L’IEP était devenu « chez moi », vraiment. Là où j’étais. Je m’y sentais bien, je m’y sentais chez moi, je m’y sentais moi. C’était mon refuge. Et puis je savais que c’était comme un repère, un lieu où je pouvais trouver forcément un ou une de vous. Parce que l’IEP, l’Atrium, la Salle des Printaniers, sans vous, ce n’est plus pareil. La confiance, la force, la joie, la complicité, la beauté que j’éprouvais dans ces lieux, c’était parce que vous y avez été, nous y avons été heureuses. Et puis je savais que lorsque l’IEP était fermé, j’avais un réseau de HCR où je pouvais me réfugier sans problèmes. Le meilleur étant bien sûr le 282 avenue Berthelot, mais j’ai toujours eu une pleine confiance dans les autres aussi. Je me suis vraiment sentie comme chez moi dans tous ces lieux où j’ai l’impression d’avoir habité, avec vous.
La vie n’attend pas, elle va, elle court, elle file. Ou alors c’est nous qui sommes à la traine ! En tout cas, si j’ai trainé, je m’en réjouis, je me réjouis d’avoir ralentis un peu le cours du temps en votre compagnie. Si j’ai traîné, c’était pour profiter un maximum de chaque instant passé ensemble. J’ai appris à vivre au présent, à l’avaler, à l’admirer, à le créer, à l’apprécier, à le déguster … Partager les belles choses, ça rajoute à la vie de son charme, ça rajoute de la vie à la vie. Je l’ai appris avec vous.
Ca y est, le mois de juillet est là, il fait moche, c’est le début de la fin. Non, en fait la fin a commencé il y a quelques temps déjà, maintenant, c’est la fin de la fin ! Tout le monde s’en est allé, je n’ai plus de refuge, je sais que je vais me sentir tellement seule, comme je ne l’avais pas senti depuis un petit moment. C’est la fin de quelque chose de beau, comme ça l’était l’an dernier. Mais l’an dernier, je savais que je laissais quelque chose de beau pour découvrir autre chose que je pensais tout aussi beau ! Là, je sais que j’abandonne quelque chose de magnifique, et que bientôt, je resterai là, seule, toujours dans le même décor, les mêmes paysages, mais sans les gens dedans, sans les gens autour, sans vous ! J’appréhende tellement votre absence ! J’ai appris à vivre avec vous, vous ne serez plus là. Je me sens vide, et j’en ai honte. Forte, Libre et Indépendante, j’ai l’impression de ne plus l’être autant qu’avant, parce que c’est vous qui m’aidiez à l’être vraiment. Et vous ne serez bientôt plus là. Vous n’êtes déjà plus là … Une nouvelle vie s’annonce, une vie vide de vous.
Une vie vide de vous, mais une vie pleine de plein d’autres choses, et surtout de nos souvenirs, et de la poursuite de notre histoire, différemment … Une vie pleine de rencontres, de retrouvailles, de découvertes, que je ferai toujours au miroir de nos regards, de nos souvenirs, de nos expériences Et si je suis tentée de dire, « voilà, c’est fini », en fin de compte, rien n’est fini, et rien ne sera jamais fini, parce que tout ce que j’ai vécu avec vous ces derniers mois m’aura faite, et me fera encore. Vous m’avez appris la confiance absolue, la complicité, et le bonheur de savourer ensemble la vie de tous les jours, sans platitude, sans lassitude, sans habitude.
Comme vous le savez, je n’aime pas utiliser des termes aussi communs et conventionnels que le mot « amitié », alors en m’adressant à vous, je m’adresse à des gens qui auront changé ma vie, des gens qui m’ont donné miraculeusement la force et l’envie de continuer de vivre avec leur absence, des gens que j’ai aimées, et que j’aimerai encore, et que j’aimerai toujours, vous, mes ami(e)s !
En pensant à celles et ceux que j’allais retrouver l’an prochain, lors d’une rentrée que j’appréhende terriblement, j’ai pensé à la différence qu’il y avait entre eux et vous, et je me suis dit que c’était peut-être ça, l’amitié ! Se connaître, se reconnaître, se faire confiance, se voir, être ensemble même sans se voir, se voir sans se regarder, se regarder sans se voir, s’aimer même quand on voudrait se détester, se retrouver, toujours.
A vous qui partez bientôt. A vous qui partez pour une grande aventure que j’espère belle de tout mon cœur … A vous, mes petits … N’en doutez pas, vous allez me manquer ! Vous me manquez déjà !
Et puis à vous, qui allez rester, au moins rester en France … A vous avec qui j’espère continuer de me construire … N’en doutez pas non plus, nous allons continuer la belle aventure …
L’esprit bigornotique vivra, l’esprit bigornotique vaincra …
Jeudi 22 avril 2010 à 19:59
Un objet Mon ordi
Une nouveauté Le cynisme assumé
Un événement Le premier coup de soleil de l'année
Une personne Victor, mon nouvel ami !
Un souvenir Les réu CCRASS
Une envie Retourner en Roumanie
Un lieu Le 282 Avenue Berthelot
Un regret Avoir raté ce que personne ne rate !
Un sentiment La joie
Un objectif Trouver un stage
Un regard Celui, triste et désespéré, d'une fille qui m'a déçue
Un pourquoi Je dois choisir maintenant ?
Un livre Un léger passage à vide, N. Rey
Un film Le Refuge
Une chanson Umbrella, The Baseballs
Un manque De chaleur
Un besoin Courir
Un plaisir Les footings du mardi soir
Une nouveauté Le cynisme assumé
Un événement Le premier coup de soleil de l'année
Une personne Victor, mon nouvel ami !
Un souvenir Les réu CCRASS
Une envie Retourner en Roumanie
Un lieu Le 282 Avenue Berthelot
Un regret Avoir raté ce que personne ne rate !
Un sentiment La joie
Un objectif Trouver un stage
Un regard Celui, triste et désespéré, d'une fille qui m'a déçue
Un pourquoi Je dois choisir maintenant ?
Un livre Un léger passage à vide, N. Rey
Un film Le Refuge
Une chanson Umbrella, The Baseballs
Un manque De chaleur
Un besoin Courir
Un plaisir Les footings du mardi soir
Jeudi 22 avril 2010 à 18:50
Et oui, cette semaine, j'ai atteint le plénitude absolue, l'extase émotionnelle, la perfection sensorielle, l'harmonie totale ...
J'entends le soleil
Je sens la musique
Je lis le son des cloches
Je vois la chaleur de l'eau
Je goûte ce qu'on appelle le bonheur ...
JE SUIS LA. JE VIS.
J'AIME, OUI. MAIS J'AIME LA VIE.
JE CROIS. J'ESPERE.
Je pourrais me contenter de contempler la beauté. Mais je l'avale, je la dévore, je la bois ... 
J'AIME LA SOLITUDE, CETTE CHALEUR, MON PAYSAGE, et MA VIE.
JE SUIS SEULE ET J'AIME CA.
Je m'étais manquée !!
Jeudi 22 avril 2010 à 18:50
Je suis une Tsigane, une Romanichelle, une Manouche, une Bohémienne, une Gypsie, une Romano, peu importe le nom ...
Parce que la Liberté m'anime, me guide et me révèle.
Parce que mon chemin est sinueux.
Parce que chaque jour est une aventure.
Parce que ma trace est une étoile.
Parce que la Liberté m'anime, me guide et me révèle.
Parce que mon chemin est sinueux.
Parce que chaque jour est une aventure.
Parce que ma trace est une étoile.
Je suis une Gitane.